Hier, cela faisait une semaine que Séoul avait proposé à Pyongyang une dernière réunion sur la réouverture du parc industriel de Gaeseong, mis à l’arrêt depuis avril ; une proposition toujours sans réponse. Du coup, Séoul l’a de nouveau pressé de sortir de son silence pour accepter sa main tendue.
Dans un communiqué publié hier, le porte-parole de son ministère de la Réunification a déclaré que la patience du peuple sud-coréen atteint ses limites. Kim Hyung-seok a ajouté que si le Nord considère réellement le site de Gaeseong comme la pierre de touche de ses relations avec le Sud, il doit le démontrer par des paroles et des actions responsables au lieu du silence.
Il a également indiqué que les pertes que l’arrêt du site a infligées au gouvernement de Séoul et aux entreprises sud-coréennes s’élèvent à un total de 1 125 milliards de wons (750 millions d’euros). Dans la foulée, il a pour la première fois demandé au pays communiste d’en assumer la responsabilité.
Malgré l’avertissement d’hier, si le régime de Kim Jong-un ne donne pas de réponse, Séoul sera obligé de prendre une décision grave qui signifiera la fermeture définitive du complexe. Hier, le ministère n’en a cependant pas fixé la date.