Le régime de Kim Jong-un aurait proclamé l’interdiction des documents audiovisuels illégaux au début de ce mois, et il aurait exécuté en public dimanche dernier deux individus accusés de diffuser de tels documents. C’est ce qui a été révélé, hier, par la FNKR.
Selon cette station de radio basée en Corée du Sud et qui diffuse des émissions à l’attention de la population nord-coréenne, six nord-Coréens auraient été accusés d’avoir introduit, diffusé et regardé des vidéos illégales et condamnés à la rééducation par le travail forcé.
Parmi ses prisonniers, deux malheureux, un homme et une femme, auraient été fusillés en public à titre d’exemple à l’aérodrome de la province de Ryanggang. Ils auraient fait entrer et diffuser des feuilletons télévisés sud-coréens en Corée du Nord.
Leur bourreau aurait désigné ces condamnés à la peine capitale comme des coupables de haute trahison qui auraient conspiré avec l’ennemi en copiant et diffusant en masse des feuilletons télévisés produits par le Sud, selon lui, en vue de mener une campagne contre le pays communiste.
Par ailleurs, le régime nord-coréen aurait récemment convoqué à Pyongyang les cadres de son armée dans le but de renforcer l’éducation idéologique.
Ce mouvement laisse penser que le pays communiste a entrepris une véritable lutte pour juguler la vague sud-coréenne, le hallyu, qui se propageait secrètement dans le Nord.