La Corée du Nord a brandi sa menace de faire de la Cheongwadae, la présidence sud-coréenne, « une mer de feu » si Séoul tente de provoquer à nouveau le pays communiste.
Dans un communiqué relayé par le quartier général du commandement du front sud-ouest de l’armée populaire nord-coréenne, Pyongyang, citant le nom de la présidente Park Geun-hye, a affirmé que si le Sud osait encore provoquer le Nord, les forces armées du régime lui montrerait la force de sa résolution.
Cette annonce est survenue à la veille du 3e anniversaire de l’attaque par l’artillerie nord-coréenne de l’île de Yeonpyeong en mer Jaune. Il s’agissait de la première action militaire contre une partie du territoire sud-coréen depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.
Le porte-parole du commandement a mis en avant qu’il y a trois ans, les représailles s’étaient limitées à Yeonpyeongdo, mais à l’avenir, elles prendraient pour cible la Maison bleue et d’autres établissements des dirigeants fantoches du pays.