Jang Song-thaek, le numéro deux du régime nord-coréen, a été exécuté hier juste après son procès devant une cour martiale spéciale. C'est ce qu'a annoncé ce matin l'agence centrale de presse du pays communiste.
Selon cette source, le tribunal militaire a prononcé la peine capitale conformément à l’article 60 du Code pénal et le jugement a été appliqué immédiatement.
Son exécution intervient quatre jours après la décision du Parti des travailleurs de l’exclure et de le relever de toutes ses fonctions en l’accusant d’avoir dirigé une faction contre-révolutionnaire opposée au parti.
La KCNA rapporte que l’oncle de Kim Jong-un, aveuglé par son désir de s’emparer du pouvoir, a commis des crimes horribles de haute trahison. Il aurait entravé la transmission du pouvoir à Kim Jong-un et se serait opposé à lui. Il aurait aussi nommé ses partisans et adulateurs dans des organismes importants du parti pour jouir de la toute-puissance. Ces remarques laissent penser que Jang a été exécuté pour tentative de renversement de l’Etat.
L'agence de presse nord-coréenne a également remarqué que Jang Song-thaek a abusé de son pouvoir pour vendre des ressources naturelles de manière illégale et céder des terres de la zone économique et commerciale de Rason aux étrangers pour une durée de 50 ans. Enfin, elle le décrit comme le vrai responsable de l’échec de la dernière réforme monétaire.