Le gouvernement de Séoul exprime ses profonds regrets sur les allégations fausses et non fondées de Pyongyang qui a présenté ses « propositions critiques ».
 
Selon le porte-parole du ministère sud-coréen de la Réunification Kim Eui-do, c’était la Corée du Nord qui n’a cessé jusqu’à maintenant de violer l’accord intercoréen sur l’arrêt de la propagande calomnieuse.
 
Tout en rappelant qu’effectuer des exercices militaires réguliers relève du droit d’une nation souveraine, il appelle le pays communiste à prendre des mesures responsables concernant ses provocations du passé au lieu de montrer du doigt les manœuvres militaires légitimes de l’armée sud-coréenne.
 
Pour lui, l’essentiel de la question nucléaire dans la péninsule coréenne réside dans le programme nucléaire nord-coréen. Il incite ainsi le régime de Kim Jong-un à agir concrètement et immédiatement pour sa dénucléarisation, s’il veut améliorer ses relations avec le Sud.
 
Kim estime que permettre aux familles séparées depuis plus d’un demi-siècle de se retrouver relève d’une question humanitaire qu’on ne peut pas traiter avec les questions politiques ou militaires. Il exige ainsi des autorités nord-coréennes qu’elles acceptent l’organisation de leurs retrouvailles sans condition.
 
Il s’agit donc d’un refus effectif du gouvernement sud-coréen au Nord mais quand il dit clairement que sa position pour l’établissement de la confiance réciproque et l’amélioration des relations intercoréennes reste inchangée, il veut laisser entendre que la porte du dialogue reste ouverte.