La Corée du Nord enverra ses équipes de football masculine et féminine aux Jeux asiatiques qui auront lieu du 19 septembre au 4 octobre à Incheon, une ville portuaire située à l'ouest de Séoul.
C'est ce que l'on a appris hier de la KCNA, l'agence de presse officielle nord-coréenne. C'est la première fois que le régime communiste a fait état de son intention de participer à ces jeux dans l'attente, semble-t-il, d'apaiser les tensions à travers des échanges sportifs.
Pourtant, Pyongyang n'a pas encore affiché sa volonté officielle de prendre part aux épreuves d'autres disciplines, même s'il a été invité l'année dernière par le comité d'organisation d'Incheon et le Conseil olympique asiatique, une instance du sport en Asie qui compte 45 Etats membres dont la Corée du Nord.
La semaine dernière, Pyongyang avait appelé Séoul à revenir sur ses prochains exercices militaires conjoints avec Washington. Il avait également proposé de mettre fin aux calomnies réciproques et à toute action hostile entre les deux Corées. Pourtant, le Sud avait refusé la proposition du Nord en la qualifiant de stratagème « camouflé ».
Depuis sa prise de pouvoir fin 2011, le jeune leader nord-coréen Kim Jong-un a étendu le soutien aux activités sportives en s'engageant à faire de son pays une puissance sportive.
Kim a invité les athlètes sud-coréens au championnat du monde d'haltérophilie qui s'est tenu l'année dernière à Pyongyang. Ce n'est pas tout. Pour la première fois, le drapeau national de la Corée du Sud a été hissé et son hymne national a été interprété.