Le deuxième contact de haut niveau intercoréen se déroule à Panmunjom depuis 10 h ce matin.
Comme lors du premier contact, les deux parties sont représentées par Kim Kyou-hyun, le conseiller adjoint à la sécurité nationale de la présidence sud-coréenne et Won Tong-yon, le directeur adjoint du département du Front uni du Parti nord-coréen des travailleurs.
C’est Pyongyang qui a proposé hier l’organisation de ce deuxième contact et les deux parties se sont mis d’accord, après avoir harmonisé le calendrier, sur sa tenue.
Lors des premières discussions, il y a deux jours, la rencontre avait duré près de 14 heures mais sans donner de résultats concrets. Notamment, la Corée du Nord a persévéré dans sa demande de retarder les exercices militaires combinés entre les armées sud-coréenne et américaine qui démarreront le 24 février alors que les retrouvailles des familles séparées sont prévues entre les 20 et 25 février.
Séoul a conservé, quant à lui, sa position qui consiste à ne pas lier la question humanitaire aux affaires militaires et à organiser les deux événements comme prévus.
Un responsable sud-coréen a affirmé qu’avec ce deuxième contact, la position du Sud ne changerait pas.