La Corée du Nord cherche à attirer les investisseurs étrangers pour tenter de redresser son économie. Pour cela, elle a adopté en mai 2013 de nouvelles lois qui leur sont plus favorables. Elle a également désigné les zones économiques spéciales ainsi que celles de développement économique. Les enjeux de ces projets sont de taille.
Un chercheur du CERIK, l’institut de recherche sud-coréen de la construction et de l’économie les estime à environ 60 000 milliards de wons (41 milliards d’euros). Dans un rapport, il a expliqué son estimation notamment par le fait qu’il faudra construire des infrastructures comme des routes et des chemins de fer dont ces zones ont besoin. Ce qui ne sera pas une mince affaire.
Du coup, il a insisté sur la nécessité pour le gouvernement et les entreprises du Sud de s’y préparer activement. Leur participation présentera, selon lui, des avantages économiques divers pour le Sud, comme la relance de son marché intérieur.