Direction maintenant le parc industriel de Gaeseong, où 123 PME sud-coréennes délocalisent leur production.
Elles font donc travailler là-bas plus de 50 000 nord-Coréens et revalorisent de 5 % chaque année leurs salaires. Or cette année, le Nord réclame une hausse de 10 %. Il aurait demandé cela, puisque l’année dernière, leur salaire n’a pas augmenté dans le sillage de la fermeture du site pendant cinq mois.
Cependant, Séoul n’est pas prêt à accepter cette demande qu’il juge unilatérale. Il explique que les entreprises sud-coréennes présentes au complexe ont elles aussi été touchées par la suspension de leurs activités et sont toujours dans une situation difficile. De plus, selon lui, les négociations salariales annuelles étaient toujours menées en juillet. D’ici là, Séoul n’envisage pas de les engager.
Actuellement, l’ensemble des salaires annuels des travailleurs nord-coréens du site s’élève à environ 80 millions de dollars. S’ils sont revalorisés de 10 % comme le demande le Nord, les PME sud-coréennes devront leur payer 5,7 millions de dollars en plus. 52 000 nord-Coréens y travaillent, contre 53 000 en mars 2013, juste avant la fermeture du parc.