Au lendemain de l’annonce de la tenue du sommet Séoul-Washington-Tokyo à la Haye, quatre des six quotidiens du matin japonais ont consacré la première page de leur journal à cette rencontre.
 
Ces derniers ont attribué une grande importance à ce sommet puisqu’il s’agit d’une première depuis l’arrivée au pouvoir de la présidente Park Geun-hye en Corée du Sud et du Premier ministre Shinzo Abe au Japon. Mais ils estiment que les relations sud-coréano-japonaises ne s’amélioreront pas du jour au lendemain puisque le gouvernement nippon n'a pas changé complètement son attitude envers les anciennes femmes de réconfort.
 
Le terme « femme de réconfort » désigne les quelque 200 000 femmes qui ont été forcées de travailler comme prostituées pour les soldats japonais durant la première moitié du 20e siècle. Parmi elles, il y avait des Chinoises, des Philippines, des Indonésiennes ou encore des Hollandaises, mais la plupart étaient des Coréennes. Ces dames aujourd’hui toutes très âgées demandent des excuses officielles de Tokyo, mais ce dernier continue de nier ses erreurs du passé.