La Corée du Nord a considérablement renforcé ses ressources humaines visant à stimuler ses capacités en matière de cyberguerre.
 
Un total de 6 800 pirates informatiques - quelque 1 700 experts et 5 100 membres de soutien - ont été assignés au piratage et à d'autres provocations cybernétiques. D’après ces derniers chiffres, remis en octobre dernier à l'Assemblée nationale par le cyber commandement militaire de Séoul, ils sont donc 900 de plus.
 
Selon un officier sud-coréen, Pyongyang semble se concentrer sur sa compétence à mener une guerre en ligne comme une de ses capacités asymétriques clés de concert avec ses programmes nucléaires et balistiques.
 
En effet, Pyongyang est soupçonné d'être lié à une série de fuites de données sur les centrales nucléaires sud-coréennes en décembre dernier. Washington a aussi accusé le régime d'être derrière le piratage de Sony Pictures en novembre dernier. C’était en amont de la sortie de son film « L'interview qui tue ! », une comédie satirique mettant en scène un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-Un.
 
Par ailleurs, le pays communiste aurait dépêché un nombre croissant de canons antiaériens et déployé des girouettes le long des régions ouest et centrale de la frontière afin de contrer les prospectus de propagande à son encontre lâchés par les groupes civiques.