Tourmenté par la mésentente intercoréenne sur les salaires, le parc industriel mixte de Gaeseong devait voir une partie de ses travailleurs pratiquer des actes de sabotage et refuser de faire des heures supplémentaires.
Selon les sources gouvernementales, des menaces de dégradation volontaire devraient se multiplier et une partie auraient été mises à exécution. Elles concernent des entreprises sud-coréennes qui n'ont pas payé les salaires du mois de mars, ou celles qui les ont payés sans appliquer le taux d'augmentation réclamé par Pyongyang.
Selon Séoul, il y a 49 sociétés qui ont remis à plus tard le versement des émoluments de mars et encore plus si l’on compte celles qui n'ont pas déclaré ce report.
La paye du salaire d'avril commence le 10 mai. Les autorités sud-coréennes examinent alors le mode de paiement selon lequel les entreprises déposent au comité sud-coréen de la gestion du complexe les salaires calculés sur les critères initialement convenus, que le comité nord-coréen récupère. Cette solution sera examinée par les firmes implantées à Gaeseong.