Les plaques commémoratives de 135 victimes du travail forcé perpétré par des entreprises nipponnes durant la Seconde guerre mondiale ont été installées au Musée national du travail forcé par le Japon, situé à Busan.
La Fondation de soutien aux victimes de cette exaction a annoncé, hier, avoir procédé à cette cérémonie dans la « salle de mémoire », qui abritait déjà les tablettes funéraires de 815 Coréens mobilisés de force par l'Archipel avant de mourir sur place. Cet endroit a été aménagé en juin dernier afin de consoler les âmes et les familles des défunts dont les dépouilles n’ont pu regagner leur pays natal.
Les plaques commémoratives de 143 victimes provisoirement déposées dans un cimetière national situé dans la province de Chungcheong du Sud ont été déplacées vers ce musée le même jour.
Le nombre de victimes du travail forcé recensées par l’Etat s’élève à près de 20 000.