Au Japon, le gouvernement a finalement mis en vigueur aujourd’hui l’amendement permettant de replacer la Corée du Sud sur sa liste blanche de partenaires de confiance. C’est ce qu’a rapporté la radiotélévision publique locale NHK.
Il a donc fallu attendre quatre ans pour que l’archipel revienne sur sa décision de retirer le pays du Matin clair de la liste en question qui fait état des nations bénéficiant d'un traitement de faveur pour l'acquisition de plusieurs centaines de produits « made in Japan ».
C’est en août 2019 que l’administration de l’époque, celle de Shinzo Abe, avait annoncé cette mesure en protestation contre la confirmation par la Cour suprême sud-coréenne de la condamnation de deux groupes nippons à dédommager des travailleurs employés dans leurs usines pendant la Seconde guerre mondiale.
Un mois plus tôt, le gouvernement de Tokyo avait déjà restreint les exportations vers la Corée du Sud de trois produits chimiques essentiels au secteur des semi-conducteurs.
Séoul n’était pas resté les bras croisés. Son gouvernement avait alors déposé une plainte devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Il avait lui aussi exclu le Japon de sa propre liste blanche.
Pourtant, la querelle commerciale entre les deux voisins a commencé à s’apaiser après l’arrivée au pouvoir de Yoon Suk-yeol, qui a amorcé un rapprochement avec l’archipel.