Le sous-secrétaire adjoint à la Défense des Etats-Unis pour la politique spatiale a déclaré, hier, que Washington et Séoul travaillaient main dans la main pour « gérer de façon efficace les tensions que Pyongyang fait monter aux abords de la ligne de démarcation entre les deux Corées ». Vipin Narang a fait cette remarque dans une interview écrite avec l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Interrogé sur les moyens concrets de coopération, l’officiel a affirmé qu’il s’agirait d’empêcher les accrochages militaires, d’assurer la transparence ou encore de prendre des mesures visant à réduire les risques.
Selon celui qui représente le Pentagone au sein du groupe consultatif nucléaire sud-coréano-américain (NCG), il faut que le régime de Kim Jong-un se rende compte qu’il vaut mieux apaiser les tensions plutôt que d’accroître la menace militaire pour protéger ses propres intérêts.
En ce qui concerne la menace nucléaire nord-coréenne, Narang a indiqué : « nous continuons de scruter à la loupe tous les mouvements liés à un nouveau test atomique, le septième s’il y a lieu ». Avant d’ajouter qu’un essai supplémentaire dégradera la stabilité régionale. Il est aussi revenu sur le fait que le Nord s’est autorisé à mener une frappe nucléaire préventive, pour le mettre en garde contre le prix fort à payer en cas d’utilisation d’armes atomiques.
Sur le lancement réussi du satellite espion nord-coréen, le haut responsable du Pentagone a martelé que cela n’aurait aucun impact sur la dissuasion élargie des Etats-Unis et de leur allié sud-coréen.