Aujourd’hui, le 1er février, cela fait trois ans jour pour jour que la junte militaire a pris le pouvoir en Birmanie. A cette occasion, huit pays dont la Corée du Sud et les Etats-Unis, ainsi que l’Union européenne, ont publié un communiqué commun dans lequel ils ont promis de rester solidaires envers le peuple birman, qui souhaite une démocratie inclusive.
Leurs représentants pour les affaires étrangères y ont condamné, dans les termes les plus forts, les violations des droits humains et les exactions commises par les militaires putschistes. Ils ont aussi exhorté ces derniers à arrêter immédiatement la violence contre les civils. Ils leur ont, en même temps, demandé de relâcher tous les prisonniers politiques emprisonnés, d’autoriser un accès humanitaire complet et de créer les conditions du dialogue entre toutes les parties concernées.
Dans le document, les hauts diplomates ont aussi insisté sur la nécessité pour la junte birmane de répondre aux efforts de l’Association des nations de l’Asie du Sud-est (Asean) et des Nations unies, qui cherchent à résoudre la crise.
Par ailleurs, le Trésor américain a ajouté, hier, à sa liste noire, quatre individus et deux entités, en leur reprochant d’avoir collaboré avec les putschistes.