A Séoul, un haut responsable gouvernemental a tenu à souligner que le nouvel accord nord-coréano-russe ne garantit pas une intervention militaire automatique. Il a fait cette remarque lors d’une interview téléphonique, hier, à la KBS.
Ce même jour, à Pyongyang, Kim Jong-un et Vladimir Poutine ont conclu un traité, qui prévoit notamment « une assistance mutuelle en cas d’agression contre une de ses parties ».
D’après l’officiel sud-coréen, les deux alliés l’ont signé, à supposer qu’ils soient attaqués. Mais en réalité, une telle probabilité est presque nulle.
Toujours selon le même responsable, la Russie et la Corée du Nord sont toutes deux sous le coup des sanctions économiques des pays occidentaux. Elles font en outre front commun contre les Etats-Unis. Il paraît donc bien normal que les deux alliés ont scellé le pacte de partenariat stratégique global. Et ils ont besoin l’un de l’autre, tant que la guerre en Ukraine durera.