La police a entamé une enquête préliminaire sur Telegram avant de l’inculper pour complicité involontaire à la production de vidéos manipulées par les deepfakes. C’est ce qu’a annoncé, aujourd’hui, le chef du Bureau national d'enquête (NOI).
Woo Jong-soo a fait savoir que le nombre de criminels qui avaient utilisé cette application, avait augmenté depuis le début des années 2000. Les autorités sud-coréennes avaient demandé au réseau social de partager des informations pour lancer des enquêtes, mais en vain. Le haut fonctionnaire a déclaré qu’il profiterait donc de cette occasion pour enquêter sur Telegram en coopération avec les autorités judiciaires françaises ou des organisations policières internationales. C’est la première fois que la police sud-coréenne mène une enquête sur Telegram.
Un total de 88 cas de crimes sexuels liés aux deepfakes ont été signalés la semaine dernière. Parmi ces plaintes, 24 suspects ont été identifiés. A titre comparatif, le nombre de plaintes s’est élevé à 197 entre janvier et juillet, soit 9,5 cas en moyenne par semaine. Woo a expliqué que les victimes avaient commencé à prendre conscience que la fabrication de vidéos du même type constitue un crime, et à les signaler.