L’agence de presse officielle nord-coréenne, la KCNA, a publié le 13 septembre les photos montrant Kim Jong-un en train d’inspecter un site nucléaire.
Le média d’Etat a alors rapporté que les installations de ce lieu étaient destinées à produire de l’uranium hautement enrichi, nécessaire à la fabrication d’ogives nucléaires. Sans en préciser la localité. C’est en tout cas pour la première fois que le Nord a diffusé leurs images.
Deux semaines plus tard, le renseignement sud-coréen (NIS) a estimé qu’il s’agissait du complexe de Kangson, situé en banlieue sud-est de Pyongyang. C’est un site jusqu’à présent non déclaré.
Et hier, le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a lui aussi avancé la même estimation, lors de la nouvelle réunion du conseil des gouverneurs de l’instance à Vienne. Selon Rafael Grossi, la cascade de centrifugeuses d'enrichissement et d’autres équipements sur les photos sont identiques aux rangées d’appareils de même nature du site de Kangson.
Le chef du gendarme mondial du nucléaire a également affirmé qu’il y avait des signes indiquant que les installations d’enrichissement d’uranium de Yongbyon étaient toujours opérationnelles.
En ce qui concerne le site d’essais nucléaires de Punggye-ri, situé au nord-est du territoire nord-coréen, Grossi a affirmé qu’aucun changement majeur n’avait été détecté pour le moment.