La Cour constitutionnelle compte neuf sages. Six d’entre eux, dont le président de l’institution, doivent être remplacés en raison de l’expiration de leur mandat. Or, la nomination de leurs successeurs doit être confirmée par l’Assemblée nationale. Pour cela, celle-ci a commencé hier à auditionner les candidats proposés.
Le premier jour, Lee Suk-tae et Kim Ki-young ont dû passer sur le gril. Le premier a été recommandé par le président de la Cour suprême. Après des heures sous le feu des conservateurs, cet avocat progressiste a promis d’être un juge « indépendant » s'il rejoint la Cour. Dans le passé, il avait dirigé notamment l’association des avocats progressistes et la commission spéciale des enquêtes sur le naufrage du ferry Sewol.
Quant au second, il a été recommandé par le Minjoo, le parti au pouvoir. L’opposition a placé notamment au cœur de son audition sa fausse déclaration, à trois reprises, de changement d’adresse.
Aujourd’hui, c’est au tour de deux autres candidats, Lee Eun-ae et Lee Young-jin, d’être interrogés par les députés membres de la commission compétente. Demain, Yoo Nam-seok, proposé par le président de la République à la tête de la Cour, devra passer le grand oral.