15 ans de prison et 13 milliards de wons d’amende, l’équivalent de 10 millions d’euros. Il s’agit du verdict en première instance du procès intenté à l’encontre de l’ex-président Lee Myung-bak, âgé de 76 ans.
Sur 16 chefs d’accusation, le tribunal du district central de Séoul en a retenu sept, notamment sur les chapitres de la corruption.
Le tribunal a tout d’abord jugé que Lee était bel et bien le propriétaire réel de la société DAS, détenu en apparence par un de ses frères aînés. Il lui a été ainsi reproché d’avoir détourné un fonds de 24,5 milliards de wons de l’entreprise, soit l’équivalent de 19 millions d’euros pour ses visées politiques.
Il a été également reconnu que le prédécesseur de Park Geun-hye avait fait payer à Samsung 5,52 millions de dollars de frais de procès aux Etat-Unis à la place de la société pendant son mandat présidentiel. En contrepartie, le conglomérat sud-coréen aurait obtenu la grâce présidentielle de son PDG Lee Kun-hee accusé de fraude fiscale.
La séance a été retransmise en direct, alors que Lee Myung-bak a refusé de comparaître devant le tribunal.