Aller ou ne pas aller à Séoul avant la fin de l’année ? C’est la question que doit se poser Kim Jong-un, qui n’est pas apparu publiquement ces derniers jours.

Avant-hier, le dirigeant nord-coréen n’a pas assisté aux funérailles du héros de la lutte pour l’indépendance contre le Japon, Kim Cheol-man, alors qu’il occupe la fonction de président du comité chargé de cette solennité.

Selon la Cheongwadae, Pyongyang n’a pas encore donné sa réponse quant à la visite en question.

Le jeune leader souhaiterait avant tout obtenir des Etats-Unis l’assouplissement des sanctions contre son pays, urgent pour son régime, alors que la situation économique est au plus bas avec une croissance négative de -3,5 % l’an dernier. Mais Washington resserre l’étau, malgré la promesse du pays communiste de démanteler son site nucléaire de Yongbyon. Par ailleurs, les négociations entre les deux camps piétinent, même après le 1er sommet historique nord-coréano-américain de Singapour en juin dernier.

Dans ce contexte, Séoul espère que le déplacement de Kim au Sud débloquera la situation en favorisant la prochaine rencontre Trump-Kim ajournée à l’année prochaine.