Suite du feuilleton du radar qui a ravivé les tensions entre Séoul et Tokyo. Le ministère japonais de la Défense a rendu publics hier deux fichiers audio, qui selon lui, ont été enregistrés par le récepteur d’alerte radar (RWR) installé dans l’avion de patrouille de ses forces d’autodéfense.
Il les a présentés comme une nouvelle preuve du fait que le destroyer de la Marine sud-coréenne a bel et bien verrouillé son radar de contrôle de tir sur l’aéronef nippon.
Hier également, le ministère a publié sur son site web un communiqué, selon lequel il a décidé de ne plus se concerter avec Séoul sur cette querelle. Il a alors invoqué que la poursuite des consultations bilatérales était jugée difficile, car elles n’aboutiraient pas à l’éclaircissement de l’affaire.
Il a pourtant ajouté que Tokyo ferait des efforts sérieux pour continuer à coopérer en matière de défense avec son voisin sud-coréen et les Etats-Unis. Le ministère nippon n’a pas oublié non plus d’affirmer qu’il allait renouveler sa protestation auprès de Séoul et lui demanderait de faire en sorte qu’un tel incident ne se reproduise plus.