Le scandale des propos jugés outrageants et diffamants tenus par des députés du Parti Liberté-Corée (PLC) envers le mouvement de 1980 pour la démocratisation de Gwangju continue de faire des vagues.
Comme ils s’y étaient engagés hier, le Minjoo, le parti présidentiel, et trois autres partis de l’opposition, dont le PLC est la première force, ont porté plainte aujourd’hui contre les trois élus auteurs des propos en question devant le comité d’éthique de l’Assemblée nationale. Les quatre formations sont allées plus loin pour décider de les expulser du Parlement, qualifiant leurs déclarations d’irréfléchies et de criminelles. Dans le même temps, elles font pression sur la direction du PLC pour qu’elle agisse elle aussi contre eux.
Le Parti pour la justice, le plus petit mouvement de l’opposition, progressiste, a quant à lui porté l’affaire devant le Parquet. Et les associations affiliées au soulèvement populaire se mobilisent elles aussi. Elles ont décidé d’organiser un sit-in pour une durée indéterminée.
L’affaire prend de l’ampleur. Cependant, il n’est pas certain que les trois élus montrés du doigt soient expulsés via le comité d’éthique. Puisque la décision doit être prise avec l’accord de plus de deux tiers de députés. En outre, un membre du PLC, qui dispose de 113 des 300 sièges de l’Hémicycle, dirige le comité.