Le Parti Liberté-Corée doit organiser le 27 février sa convention nationale pour élire son nouveau patron et les membres de son conseil suprême. Hasard du calendrier : c’est ce jour-là que débutera le deuxième sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un.
Un total de huit candidats avaient annoncé leur intention de briguer la présidence de la formation. Cela dit, six d’entre eux ont demandé de reporter la convention à plus tard, invoquant qu’elle sera éclipsée par la rencontre nord-coréano-américaine. Ils ont même martelé que le cas échéant, ils boycotteraient le congrès.
Les deux qui ne se sont pas associés à leur démarche sont considérés comme ultra-conservateurs et proches de l’ex-présidente destituée Park Geun-hye. Il s’agit de l’ex-Premier ministre Hwang Kyo-ahn, qui a assuré l’intérim du chef de l’Etat après la chute de Park, et du député Kim Jin-tae.
Cependant, la commission électorale du parti a rejeté leur revendication. Et aujourd’hui, tous les candidats doivent officiellement s’inscrire. Résultat: Hwang et Kim ont achevé les démarches. L’ex-maire de Séoul Oh Se-hoon est revenu sur sa décision initiale pour leur emboîter le pas. Cinq autres y ont renoncé. Ce sera donc un duel entre l’ex-Premier ministre et l’ancien maire de la capitale.
Une fois l’inscription close aujourd’hui, la campagne électorale démarrera officiellement jeudi.