La Corée du Sud et le Japon organisent aujourd’hui une nouvelle réunion diplomatique à laquelle prennent part des directeurs généraux au sein de leur ministère respectif des Affaires étrangères.
Leurs discussions seront menées à Séoul. Elles porteront pour l’essentiel sur les mesures d’accompagnement de la décision de la justice sud-coréenne. Celle-ci a ordonné, fin 2018, à deux entreprises nippones de dédommager le travail forcé de Coréens pendant la Seconde guerre mondiale. Un verdict contesté avec véhémence par Tokyo.
Lors de la réunion d’aujourd’hui, le Japon demandera de nouveau au gouvernement sud-coréen, semble-t-il, de mener des « consultations diplomatiques » prévues par l’accord bilatéral de 1965 sur le droit de revendication des réparations.
Pour sa part, Séoul affiche toujours la même position, à savoir qu’il « considère minutieusement divers facteurs », selon l’expression du ministère des Affaires étrangères.
Les médias japonais ont rapporté que Tokyo étudiait la possibilité d’augmenter les droits de douane sur les produits « made in Korea » ou de suspendre les transferts d’argent et la délivrance de visas, en représailles au jugement de la Cour suprême sud-coréenne. Aujourd’hui, Séoul cherchera aussi à en savoir plus sur cette information.