Après des mois de tractations avec le Parti Liberté Corée (PLC), les trois autres partis de l’opposition et le Minjoo, au pouvoir, ont finalement déposé hier une demande de convocation du Parlement en session extraordinaire. Un total de 98 députés l’ont signée.
L’Assemblée nationale se réunira donc dès jeudi, en l’absence des élus du PLC. Ceux-ci refusent toujours de rentrer dans l’hémicycle, réclamant aux autres formations, en particulier au Minjoo, de présenter des excuses pour avoir décidé de débattre en « fast track » des réformes électorale et judiciaire. Ils y étaient farouchement opposés.
Autre condition qu’ils ont posée : organiser une audition dite économique pour s’en prendre, semble-t-il, à la politique économique de l’administration Moon Jae-in. La politique dite de « croissance tirée par les revenus et la consommation », menée par celle-ci est particulièrement dans leur collimateur.
Même si les travaux parlementaires vont reprendre, le vote du projet gouvernemental de budget supplémentaire s’annonce difficile, la commission concernée étant présidée par un député PLC. Le temps presse tout de même pour le gouvernement, qui souhaite l’exécuter le plus tôt possible.