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Politique

Travail forcé : Tokyo refuse la proposition de Séoul de créer des fonds pour indemniser les victimes

Write: 2019-06-20 09:56:36Update: 2019-06-20 17:39:41

Photo : YONHAP News

La Corée du Sud a proposé au Japon d’inciter des entreprises des deux pays à créer des fonds afin d’indemniser les victimes du travail forcé perpétré pendant la Seconde guerre mondiale. Non seulement les compagnies nippones qui en ont profité à l’époque mais aussi les firmes sud-coréennes ayant bénéficié de la normalisation des relations diplomatiques Tokyo-Séoul devraient être sollicitées.

Il s’agit d’une première solution avancée par le gouvernement sud-coréen depuis le verdict de la Cour suprême du pays selon lequel l’entreprise japonaise Nippon Steel & Sumitomo Metal Corp. (NSSM) doit indemniser les survivants de cette exploitation.

D’après l’annonce faite hier par le ministère sud-coréen des Affaires étrangères, si Tokyo accepte cette proposition, Séoul est disposé à accepter le processus de « concertation diplomatique » prévu dans l’accord bilatéral de 1965 qui a établi les relations diplomatiques entre les deux pays.

Cependant, le gouvernement nippon a rejeté cette initiative en réitérant sa demande, formulée le 20 mai, relative à la mise en place d’un comité d’arbitrage pour régler ce dossier sensible, procédure stipulée dans l’accord en question.

Selon ce document, Séoul et Tokyo doivent choisir chacun un commissaire dans les 30 jours à compter de la date de la remise de la demande. Mais le gouvernement sud-coréen s’était montré prudent, jusqu’à lundi, le jour de l’échéance, en ne donnant pas de réponse explicite.

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