Le négociateur nucléaire sud-coréen Lee Do-hoon, en visite à Washington, et son homologue américain Steve Biegun se sont tous deux exprimés devant une réunion organisée, hier, par le think tank américain « Atlantic Council ».
Naturellement, le dossier nord-coréen s’est invité dans leur allocution. Lee a alors affirmé que les négociations avec Pyongyang n’étaient plus une option, mais une obligation. Il en a profité aussi pour l’exhorter à répondre favorablement à l’offre de Moon Jae-in. Ce dernier a récemment proposé de tenir une nouvelle rencontre avec le leader nord-coréen avant la visite à Séoul de Donald Trump à la fin de la semaine prochaine.
L’envoyé sud-coréen a aussi indiqué que c’était maintenant une opportunité en or et que le Nord ne devrait pas la rater. Il a ajouté que le déplacement de Xi Jinping au nord du 38e parallèle jouerait un rôle constructif dans la reprise des discussions nord-coréano-américaines.
Biegun a lui aussi appelé Pyongyang à revenir à la table des négociations, assurant que la porte restait toujours grande ouverte. Selon lui, une approche souple est nécessaire pour les remettre sur les rails. Et son pays continue à communiquer avec l’Etat communiste, directement ou par l’intermédiaire d’un pays tiers. Il ne s’agit toutefois pas d’une reprise des contacts de travail.