Au Japon, le Premier ministre a réaffirmé sa détermination à débattre activement de la réforme de la Constitution pacifiste de son pays, qui n’a jamais été amendée depuis son entrée en vigueur en 1947.
Effectivement, Shinzo Abe a dit que le moment était venu de lancer de plus belle un débat parlementaire sur la révision constitutionnelle, la qualifiant de « plus grand défi de l’histoire de son parti », le PLD. Il a tenu ces propos après s’être recueilli sur la tombe de son père, en l’occurrence l’ancien ministre des Affaires étrangères Shintaro Abe, dans la préfecture de Yamaguchi. Il a fait ce déplacement à l’occasion de la fête traditionnelle O-Bon honorant les esprits des ancêtres.
Lors des élections sénatoriales de juillet, la coalition au pouvoir n’a pas réussi à obtenir la majorité des deux tiers, indispensable pour réviser la charte fondamentale. Cela dit, Abe veut engager le processus de réforme.
Pendant ce temps, plusieurs de ses ministres continuent de fustiger la décision sud-coréenne d’exclure leur pays de sa liste blanche des partenaires de confiance. Après le vice-ministre des Affaires étrangères, c’est au tour du ministre de l’Economie et de l’Industrie d’exprimer son agacement.
Le gouvernement nippon s’est mis en même temps à analyser l’éventuel impact de la mesure sud-coréenne sur ses entreprises.