Une équipe de recherche sud-coréenne à l’université Chosun a identifié un facteur qui rend plus vulnérables les Asiatiques que les Européens à la contraction de la maladie d’Alzheimer.
L’équipe scientifique a analysé les génomes de 40 000 personnes originaires d’Asie et d’Occident. Résultat, la mutation génétique du type T, présente dans le gène de l’apolipoprotéine E (APOE), enregistre un taux de maladie d’Alzheimer 2,5 fois plus élevé que celle du type G. Et elle provoquerait des lésions cérébrales plus graves.
Or, les Asiatiques, y compris les Coréens, sont plus nombreux à présenter la mutation génétique du type T. Cette dernière a été détectée chez 70 % des Asiatiques contre 50 % des Occidentaux dont les génomes ont été analysés dans le cadre de cette étude. Ce qui explique une plus grande vulnérabilité des premiers par rapport aux seconds.
Selon l’équipe, on pourrait appliquer cette méthode aux résultats de l’analyse génétique effectuée sur des cellules de l’épithélium buccal. Cela permettrait de prédire plus exactement le risque de contraction de la démance d’Alzheimer.
Ces résultats ont été brevetés en Corée du Sud, et ils ont été présentés dans une revue scientifique internationale, le « Journal of Clinical Medicine ».