L’exercice aérien conjoint sud-coréano-américain prévu mi-novembre sera, finalement, d’une ampleur réduite. C’est ce qu’a confirmé, hier, heure locale, le département de la Défense des Etats-Unis.
Le directeur adjoint de l’état-major interarmées américain a en effet expliqué que la manœuvre en question serait d’une envergure moindre que « Vigilant Ace ». Cet exercice aérien effectué annuellement entre 2015 et 2017, a été suspendu en 2018, afin de soutenir les efforts du dialogue avec la Corée du Nord. Mais si William Burn n’a pas indiqué le nombre d’effectifs ni d’avions mobilisés à cette occasion, il a précisé qu’ils seraient suffisants pour assurer la posture de défense de la part des deux alliés.
Ces propos surviennent peu après que le pays communiste a publié un communiqué dénonçant les desseins de la Corée du Sud et des USA. Cela laisse entendre que Washington semble maintenir la base du dialogue en cours avec Pyongyang.
Dans ce contexte, le secrétaire d’Etat adjoint des Etats-Unis pour l’Asie orientale et le Pacifique, David Stilwell, actuellement en tournée en Asie, a affirmé qu’ « il ne faudrait pas fixer de manière artificielle une échéance » aux négociations nucléaires. Il s’agit de la première réaction américaine à l’égard du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, qui a récemment imposé un ultimatum d'ici la fin de cette année.