Suite à l’adoption hier en commission parlementaire de l’amendement de lois reconnaissant les droits des objecteurs de conscience dans le cadre du service militaire, il y a désormais de grande chance qu’il soit aussi voté en session plénière, la dernière étape de la procédure à l’Assemblée nationale.
Dans cette optique, l’exécutif doit désormais travailler pour élaborer les détails. Il s’agit notamment de composer une équipe qui examinera les dossiers des candidats. Elle sera formée de juristes, de psychiatres et de chercheurs en sciences religieuses.
Le gouvernement doit aussi plancher sur les missions concrètes à confier à ces jeunes hommes qui refusent de faire leur service militaire en raison de convictions personnelles.
Par ailleurs, cette révision stipule que les personnes concernées par ce service de substitution devront accomplir leur devoir dans des établissements pénitentiaires et ne pourront pas utiliser d’armes. Il sera en conséquence difficile pour eux de servir en tant que garde de sécurité, et pour ce qui est du nettoyage et de la préparation des repas, ce sont les personnes incarcérées qui s’en occupent.
Le ministère de la Défense a annoncé qu’il trouverait cependant des solutions, en concertation avec celui de la Justice.