Le nombre d'entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse les 1 000 milliards de wons, soit 779,3 millions d’euros, et que l'on appelle plus communément « super sociétés », est passé de 83 à 197 entre 1998 et 2018.
Selon les chiffres publiés par l’Institut sud-coréen de la croissance durable (SGI), qui a porté son étude sur toutes les entreprises cotées, seules 83 affichaient un chiffre d’affaires supérieur à 1 000 milliards de wons en 1998, l’année où la Corée du Sud a été frappée de plein fouet par la crise financière asiatique. Le seuil des 100 a été franchi en 2001 avant d’atteindre 114 en 2003 et 192 en 2012.
Mais le nombre de ces firmes géantes a chuté à 180 en 2016 avant de remonter à 197 en 2018.
Le résultat combiné de ces « super sociétés » est passé de 375 000 milliards de wons, soit 295,5 milliards d’euros, en 1998 à 513 000 milliards de wons, soit 400,1 milliards d’euros, en 2001. Il a franchi la barre du billiard de wons en 2010 avec 1,115 billiard de wons, environ 870 milliards d’euros.
Après avoir diminué entre 2013 et 2017, parallèlement à la baisse du nombre des entreprises membres de ce club fermé, ce montant a atteint 1,283 billiard de wons, soit 1 000 milliards d’euros, en 2018, dépassant même le record établi en 2012.
Selon Shin Kyung-soo, directeur général du SGI, les grosses entreprises sud-coréennes ont vu leur chiffre d’affaires progresser d’à peine 0,4 % entre 2012 et 2018. Cela montre qu’elles ont atteint une certaine limite dans leur croissance. D’où la nécessité de créer de nouveaux moteurs à l’ère de la 4e révolution industrielle.