Les réactions sont contrastées au sein de la classe politique sud-coréenne après la décision du gouvernement d’étendre les zones d’opération de l’unité Cheonghae au Moyen-Orient.
Le Minjoo, formation au pouvoir, et quatre partis de l’opposition ont annoncé la respecter, tandis que deux autres forces minoritaires du même camp ont fait part de leur objection catégorique.
Un porte-parole du parti présidentiel a affirmé que c’était une décision prise en considération des intérêts nationaux. Son homologue du Parti Liberté Corée (PLC), la première force de l’opposition, a parlé d’une mesure inévitable vu l’importance stratégique de la région. Il a tout de même déploré que son parti ait été exclu du processus de décision.
En revanche, le Parti pour la démocratie et la paix a dénoncé une participation à « une guerre provoquée par les Etats-Unis contre l’Iran sous prétexte de protéger les voies maritimes dans le Golfe ».
La patronne du Parti pour la Justice a affirmé s’opposer à tout envoi de troupes hostiles à l’Iran, avant d’ajouter que l’approbation du Parlement était nécessaire pour déployer le destroyer dans le détroit d’Ormuz.