En session extraordinaire, l’Assemblée nationale a commencé aujourd’hui à écouter les discours des chefs de groupe parlementaire.
C’est Lee In-young du Minjoo, le parti au pouvoir, qui a ouvert le bal. Il s’est d’abord excusé de la polémique qui a récemment émergé suite à la tribune publiée par une universitaire dans un quotidien séoulien. La professeure Lim Mi-ri y fustigeait son camp et invitait les électeurs à ne pas voter pour les candidats de cette formation aux prochaines législatives. Le Minjoo a aussitôt déposé une plainte contre elle, avant de la retirer plus tard. Cette affaire a fait grand bruit.
Le numéro deux du parti présidentiel en a profité pour s’en prendre au tout nouveau mouvement conservateur, lancé hier après la fusion de plusieurs forces, ainsi qu’à son « parti frère », créé pour obtenir des sièges au Parlement à la représentation proportionnelle.
Dans la foulée, Lee s’est engagé à suivre une politique correspondant aux attentes du peuple et travaillant sans répit sur des dossiers chauds comme ceux du Covid-19, de l’emploi ou encore de la décentralisation.