Pyongyang a blâmé d’un ton acerbe le Parti du Futur Unifié (PFU), la première formation de l’opposition, qui a récemment recruté Thae Yong-ho, l'ancien numéro deux de l'ambassade de Corée du Nord au Royaume-Uni, pour les prochaines législatives, prévues le 15 avril.

Selon Meari, l'un des sites de propagande du pays communiste, envoyer cet ancien diplomate nord-coréen réfugié au Sud en première ligne sur la scène politique est « un défi insupportable pour la réunification de la péninsule ». Il qualifie Thae d’ « ordure humaine qui s’est enfui après avoir commis des crimes graves, comme le viol d’une adolescente et un détournement de fonds publics ».

Deux semaines plus tôt, le royaume ermite accusait également Ji Seong-ho, un autre réfugié nord-coréen, que le parti conservateur a intégré en son sein en tant que candidat, d’être un « criminel ayant porté préjudice à la société ». Le fondement de ces arguments n’est pour autant pas établi.