C’est aujourd’hui que la campagne pour les élections législatives du 15 avril débute officiellement.

Les candidats ont jusqu’à la veille du scrutin pour convaincre les électeurs de porter leur choix sur eux. D’ici là, ils battront le pavé dans les 253 circonscriptions que compte le pays.

Un total de 1 118 candidats se présentent pour 253 sièges attribués au scrutin majoritaire à un seul tour, auquel il faut ajouter 47 sièges répartis à la proportionnelle. Les sud-Coréens doivent donc élire les 300 nouveaux députés à l’Assemblée nationale, la Chambre unique de leur Parlement.

Les candidats et leurs partis pourront faire leur promotion sur Internet, par email, par SMS ou encore en allant bien entendu sur le terrain à la rencontre des électeurs.

Cette campagne s’ouvre dans un contexte de crise sanitaire sans précédent. L’état-major de chaque parti fait de la gestion du COVID-19 et de son impact économique un de ses nouveaux enjeux.

Au Minjoo, le parti au pouvoir, l’ancien Premier ministre Lee Nak-yon, lui-même candidat à Séoul, qui dirige la campagne, a lancé la sienne à l’aube par un déplacement dans un supermarché de sa circonscription. Au Parti du Futur Unifié (PFU), la première formation de l’opposition, le directeur général de campagne Kim Jong-in est d'abord allé conquérir le cœur des commerçants d’un marché traditionnel dans la capitale.

La Commission électorale nationale (NEC), chargée de superviser le déroulement des procédures électorales, a mis en garde contre toute dérive.