Le Parti du Futur Unifié (PFU), la première force de l’opposition, et son parti satellitaire, le Parti Futur Corée (PFC), ont déclaré aujourd’hui avoir officiellement fusionné. Ainsi la formation conservatrice disposera de 103 sièges sur les 300 à l’Assemblée nationale pour la 21ème législature qui débutera le mois prochain.

Avant cela, le PFU a validé, hier, à l’unanimité, cette opération, lors d’une réunion du comité réunissant des personnalités clés du parti, dont les députés, les chefs de municipalité et d’autres cadres administratifs.

Les deux partis « frères » avaient mis en place, juste après les législatives du 15 avril dernier, un organe chargé de discuter des modalités de leur fusion. Mais ils ont dû surmonter plusieurs obstacles imprévus. Par exemple, les membres du PFC ont refusé de travailler pour leur formation-mère, alors que leur patron, Won Yoo-chul, a tenté de prolonger son mandat, prétextant le retard du regroupement entre les deux partis provoqué par une confusion au sein du PFU, suite à leur défaite cuisante au dernier scrutin.

Avec cette fusion, le PFC, crée en février dernier par le PFU pour remporter des sièges au scrutin proportionnel, va disparaître 113 jours après sa naissance.