Le Parquet a une nouvelle fois convoqué, ce matin, le vice-président de Samsung Electronics. Cette convocation est intervenue trois jours après celle qui s’est déroulée, mardi, pendant 17 heures.
Lee Jae-yong est soupçonné d’être impliqué dans une série d’irrégularités constatées chez le premier conglomérat sud-coréen. Parmi elles, la fusion, en 2015, entre deux filiales, Samsung C&T et Cheil Industries, ainsi qu’une fraude comptable chez Samsung BioLogics, spécialisé dans les produits pharmaceutiques.
Le patron de facto du chaebol aurait rejeté en bloc toutes les charges pesantes à son encontre. Mais le ministère public soupçonne que la falsification des comptes de Samsung BioLogics ait joué en faveur de la succession de Lee à la tête du regroupement des deux filiales. En effet, la Cour suprême a jugé, en août, que Samsung avait bel et bien orchestré cette opération de succession de façon organisée.
L’investigation du Parquet sur ce dossier, qui a commencé il y a un an et demi, semble tirer à sa fin. Celui-ci devrait décider, bientôt, de demander ou non un mandat d’arrêt contre l’héritier présomptif du géant de l’électronique sud-coréen.