Quelques heures après que Kim Yo-jong, la sœur cadette de Kim Jong-un, a publié un communiqué menaçant de rompre l’accord militaire signé avec la Corée du Sud en 2018, le secrétaire général des Nations unies a réaffirmé, jeudi, son souhait pour la reprise du dialogue intercoréen. D’après Radio Free Asia (RFA), Antonio Guterres a également manifesté son soutien pour toutes les mesures constructives des pays concernés en faveur de cette perspective.

Petit rappel : Séoul a immédiatement répondu, après la publication du communiqué, qu’il allait examiner les moyens afin d’arrêter l’envoi de tracts anti-Pyongyang par des ONG

En revanche, l’association internationale pour les droits de l’Homme, Human Right Watch (HRW), a estimé que le gouvernement sud-coréen devait changer de stratégie, qualifiant d’« incompréhensible » la position du ministère de la Réunification. Le directeur adjoint chargé de l’Asie au sein de cette ONG, Phil Robertson, en a fait part dans une interview avec RFA, en ajoutant qu’il serait très regrettable que le ministère interdise sévèrement ce genre d’opérations.