Les partis politiques continuent de se délester de leurs députés gênants. Peu après la désertion, hier, de Park Duk-hyum du Parti du Pouvoir du Peuple (PPP), la première force d’opposition, le Minjoo a perdu lui aussi l’un de ses membres, le même jour. Lee Sang-jik a quitté le parti présidentiel, suite au plan de licenciement massif de la compagnie aérienne à bas coût Eastar Jet, dont il est le fondateur.

Cette décision intervient huit jours après que cette affaire a été soumise au comité d’éthique du parti au pouvoir. Lee a néanmoins manifesté sa volonté de le réintégrer une fois débarrassé des soupçons pesant sur lui. Avec son départ, l’investigation du Minjoo sur son dossier s’arrête.

Avant cela, le parti gouvermental avait rayé de sa liste deux autres élus : Yang Jung-suk, soupçonnée de spéculation immobilière, et Kim Hong-gul, pointé du doigt pour avoir omis une partie de ses biens dans sa déclaration de patrimoine.

Cependant, tous ces députés qui ont quitté, volontairement ou non, leur poste, conservent leur mandat en tant qu’élus indépendants. Ainsi, des voix s’élèvent pour dénoncer des manœuvres qui permettraient aux partis d’échapper à leurs responsabilités vis-à-vis des attitudes jugées inappropriées de leurs membres.