Après la Cheongwadae, c’est au tour de Moderna de confirmer avoir mené avec Séoul des discussions en vue de fournir son vaccin anti-COVID pour 2 millions de personnes ou plus.

La société américaine de biotechnologie a fait cette annonce, hier, dans un communiqué de presse. Elle y précise qu’il s’agit de « soutenir l’objectif » du gouvernement sud-coréen, qui souhaite vacciner sa population le plus tôt possible et que, conformément aux conditions d’accord proposées, la livraison du premier lot du vaccin débutera au second trimestre 2021. Une information identique à celle relayée hier par la Maison bleue.

Ce que l’on sait du produit du laboratoire, c’est qu’il s’agit d’un vaccin à ARNm, comme celui développé par Pfizer, mais plus facile à stocker et à transporter que le produit de son concurrent qui doit être conservé à une température de -70°C. Par ailleurs, son efficacité est de 94 %.

L’arrivée des premières doses étant prévue entre avril et juin prochains, les autorités sanitaires peuvent désormais espérer une immunité collective d’ici la fin du troisième trimestre 2021, l’échéance qu’elles s’étaient fixée.

A propos de la possibilité que des entreprises sud-coréennes fabriquent le vaccin Moderna, nombre d’experts la trouvent très faible, au moins à court terme, en raison de problèmes de matières premières ou de sites de production.

Par ailleurs, l’agence sud-coréenne chargée d'autoriser la vente de médicaments (MFDS) vient d’entamer les procédures d’homologation d’un premier traitement par anticorps du coronavirus, mis au point par un groupe pharmaceutique domestique. Son essai clinique de phase 3 est actuellement en cours. La MFDS envisage d'en dévoiler les résultats dans un délai de 40 jours.