L'unité anti-piraterie sud-coréenne Cheonghae, dépêchée le 5 janvier dernier dans le détroit d'Ormuz au lendemain de la saisie d’un pétrolier sud-coréen par les gardiens de la révolution islamique, s’est finalement retirée face au mécontentement de Téhéran.
Cette décision a été prise par les autorités diplomatiques sud-coréennes, jugeant que la présence du destroyer n’aiderait pas à faire aboutir les négociations avec l'Iran sur la libération du « MT Hankuk-Chemi » et de son équipage, dont cinq sud-Coréens.
Rappelons que le destroyer Choi Young du 33e contingent de l'unité Cheonghae a été déployé d'urgence dans ces eaux territoriales afin de parer à toute éventualité et de protéger d’autres navires sud-coréens qui les traversent. Il s’est récemment dirigé vers le port de Mascate, à Oman, situé à environ 300 km de là.
De son côté, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a coupé court à une rumeur sur la mise en liberté imminente des marins du cargo. Du coup, il a précisé que l’arraisonnement du pétrolier sud-coréen s’était faite sur ordre du ministère de la Justice en raison d’une prétendue « pollution environnementale » dans le golfe Persique. C’est la raison pour laquelle, selon lui, cette affaire relève de l’autorité judiciaire.