La Commission nationale des droits de l’Homme de Corée a reconnu hier que l’ancien maire de Séoul avait harcelé sexuellement sa secrétaire d’alors. Cette conclusion a été tirée six mois après le lancement de l’enquête sur cette affaire.
Selon le résultat, le fait que Park Won-soon a envoyé à sa subordonnée des messages, des photos et des émojis inappropriés à une heure tardive de la nuit, et lui a touché les mains dans son bureau a été prouvé par les données obtenues à partir du téléphone portable de la victime ainsi que des témoignages des proches à qui elle s’est confiée à l’époque.
Pourtant, l’agence chargée de promouvoir les droits humains a affirmé ne pas avoir pu vérifier le fait que des responsables de la municipalité ont toléré ou n’ont pas empêché ces délits. Elle a tout de même pointé du doigt la faible sensibilité au genre du bureau du secrétariat, qui n’est pas parvenu à percevoir des signes d’abus sexuel dans le cadre hiérarchique.
L’enquête a également révélé que lorsque la victime avait subi une violence sexuelle commise par l’un de ses collègues en avril dernier, un policier dépêché à la mairie avait encouragé un de ses proches à la convaincre de retirer sa plainte, à la demande de l’agresseur.