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International

Wianbu : vif échange entre Séoul et Tokyo au Conseil des droits de l’Homme de l’Onu

Write: 2021-02-25 11:31:29Update: 2021-02-25 13:32:59

Wianbu : vif échange entre Séoul et Tokyo au Conseil des droits de l’Homme de l’Onu

Photo : YONHAP News

Nouvelle violente passe d’armes entre la Corée du Sud et le Japon sur l’épineux dossier des femmes de réconfort. Elle a eu lieu hier, cette fois lors de la 46e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, qui se tient en ce moment à Genève, où siège l’organe.

La Représentation permanente de Tokyo dans la ville suisse a commencé à réfuter les propos tenus mardi par le second vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères. Dans un message vidéo adressé au Conseil, Choi Jong-moon a affirmé que « la tragédie de ces victimes de l’esclavage sexuel de l’armée impériale nippone pendant la Seconde guerre mondiale devait être abordée comme une question des droits humains universels ».

Un discours qualifié d’inacceptable par l'Archipel. Celui-ci a d’emblée évoqué le fait qu'il avait mis en œuvre toutes les mesures promises par son accord bilatéral signé en 2015 avec Séoul. Dans le même temps, il a une fois de plus dénoncé le verdict rendu en janvier par un tribunal sud-coréen, qui a ordonné au gouvernement japonais de dédommager des anciennes « wianbu ».

La Représentation permanente de la Corée du Sud à Genève n’a pas tardé à y réagir. Selon elle, le gouvernement de Séoul n’a aucun droit d’empêcher celles-ci de porter plainte contre le Japon, et il ne peut pas accepter non plus l’affirmation de Tokyo, selon laquelle le verdict constitue une violation de la loi portant sur l’immunité des Etats étrangers devant les tribunaux. Car ce dispositif n’est pas du tout absolu.

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