Le président des Etats-Unis estime que la question nucléaire nord-coréenne est une menace à régler. A cette fin, Joe Biden conférera à ses diplomates le pouvoir de la maîtriser en travaillant main dans la main avec Séoul et Tokyo.

La Maison blanche en a fait part dans la « Directive intermédiaire de sécurité nationale ». Une directive émise par son locataire afin de communiquer sa vision pour les modalités d’engagement de son pays dans les dossiers internationaux et pour harmoniser les actions de son administration. Elle a été soumise au Congrès.

Si le successeur démocrate de Donald Trump a évoqué indirectement le dossier nord-coréen lors de ses échanges téléphoniques avec ses homologues sud-coréen et japonais, c’est la première fois depuis son investiture qu’il en fait mention directement, bien qu’à travers un document.

Biden y qualifie la Corée du Nord de « nation menaçant les alliés des Etats-Unis ». Il promet aussi de donner de l’autorité à ses diplomates afin de déployer des efforts visant à réduire la menace que représentent les programmes nucléaire et balistique du pays communiste.

Le dirigeant américain décrit en revanche la Corée du Sud, l’Australie et le Japon comme « les plus importants atouts stratégiques » de son pays dans la région Asie-Pacifique.