Le gouvernement sud-coréen aurait à sa disposition au moins 12 options pour régler le dossier du dédommagement des victimes du travail forcé perpétré dans des entreprises nippones pendant la Seconde guerre mondiale.
L’ambassadeur de Corée du Sud à Tokyo en a fait part lors de son interview avec le quotidien japonais Asahi Shimbun, publiée aujourd’hui. A cette occasion, Kang Chang-il a appelé le Japon à s’asseoir à la table des négociations, alors que ce dernier refuse le dialogue en disant ne plus être responsable de l’exaction incriminée suite à l’accord de 1965 qui a rétabli les relations diplomatiques bilatérales.
L’ancien élu du Minjoo, le parti au pouvoir, a également affirmé qu’il faudrait trouver un terrain d’entente sur ce sujet avant la prochaine présidentielle en Corée du Sud, prévue en mars 2022.
Enfin, Kang a espéré voir le côté japonais répondre aux vœux exprimés par le locataire de la Cheongwadae lorsqu’il a reçu sa lettre de nomination le 8 janvier dernier. Le président Moon avait alors souhaité s’entretenir à cœur ouvert avec le Premier ministre nippon Yoshihide Suga.
Le haut diplomate a également estimé « conforme au sens commun » une éventuelle rencontre en marge du sommet du G7 entre les deux dirigeants, « seuls participants de l’Asie du Nord-est ».