L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) vient de dépêcher au Japon sa directrice générale adjointe chargée de la sûreté et de la sécurité nucléaires, Lydie Evrard, et plusieurs autres responsables concernés.

Objet de leur déplacement : échanger sur les détails nécessaires pour vérifier la transparence et la sécurité du projet nippon de déversement en mer des eaux contaminées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.

L’agence de Vienne a annoncé qu’elle enverrait une équipe d’enquête dans le courant de l’année après avoir examiné les résultats de la visite de ces délégués.

A cette occasion, Lydie Evrard a affirmé que son voyage n’était que le début des activités que l’AIEA doit mener pendant plusieurs années à venir.

Pour rappel, le gouvernement de Tokyo avait annoncé en avril sa décision de rejeter dans le Pacifique dès 2023 les eaux contaminées après un passage dans ses systèmes de filtration par absorption ALPS. Et il y a deux semaines, il a précisé qu’il les relâcherait via un tunnel sous-marin avançant d’à peu près un kilomètre dans l’océan.

La Chine a réagi au voyage dans l’archipel des responsables du gendarme mondial du nucléaire. Elle a souligné que le gouvernement de Yoshihide Suga devait apporter son entière coopération à l’agence. Pékin a demandé à celle-ci de mener une vérification impartiale et scientifique.