Les Etats-Unis maintiennent le cap pour une approche diplomatique avec la Corée du Nord, malgré les tirs d’essai d’un nouveau missile de croisière à longue portée par celle-ci durant le week-end. C’est ce qu’a annoncé la porte-parole adjointe de la Maison blanche lors d’un briefing de presse hier.

Interrogée sur ces lancements, Karine Jean-Pierre a répondu que « notre position à l’égard du pays communiste n’avait pas changé et que nous étions toujours prêts à nous engager vers l’objectif de dénucléariser la péninsule de manière complète ». Et d’ajouter que l’administration de Joe Biden laisse la porte ouverte à la diplomatie avec le régime de Kim Jong-un, afin de réaliser des avancées substantielles au profit de la sécurité des Etats-Unis, de leurs alliés et de leurs troupes qui y sont déployées, et qu’elle adopte pour cela une approche « calibrée et pragmatique ».

L'officielle a alors évoqué le fait que le gouvernement américain avait déjà proposé une rencontre avec le Nord « n'importe où, n'importe quand et sans conditions préalables » et que ses efforts diplomatiques restaient intacts.

L’administration Biden aurait ainsi montré sa volonté de suivre son principe initial en dépit d’un nouveau défi de Pyongyang, qui chercherait à faire croître les tensions. D’autant plus que ses derniers tirs, ceux de missiles de croisière, ne violent pas les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, qui n’interdisent que les lancements de missiles balistiques.